Une loi sur l 'habitat léger en Wallonie , votée il y a peu, donne à chacun ,un droit éventuel quasi général à un toit. Elle donne aussi un coup de frein éventuel à la déstruction capitaliste de notre écosystème par la construction traditionnelle cannibale.
L’éventualité de ce droit populaire et de cette défense écologique réside dans l’option du peuple à se servir de cette loi.
Reste donc au peuple à s’organiser et à utiliser cette loi afin de s’octroyer ce droit au logement et à la défense de la nature qui l’entoure.
Il s’agit de généraliser ce droit et cette défense à un niveau communal qui entraînera inévitablement une généralisation communautaire en obligeant les communes à appliquer cette loi dans un cadre communal.
Il s 'agit spécifiquement d’obliger les communes wallonnes à mettre des terrains communaux à disposition de leur public pour y bénéficier de cette loi, de ce droit et de leur défense.
Certaines communes l 'ont compris très minoritairement , faisant ainsi figure de pionnières, reste à la population ,localement à mettre les communes face à leur devoir.
Puisque l’exemple existe, à nous, le peuple, de l’utiliser.
On ne peut se plaindre d’un état de faits que l’on n 'a pas essayer de changer, surtout si des armes pour le changement existent .
S’organiser, en comités communaux, en groupes actifs de « pression », semble la piste la plus plausible ,lorsque la commune de votre choix pour y installer un habitat léger n’a pas encore pris l’initiative de mettre des terrains communaux à votre disposition.
S’organiser en groupes , de manière communale ou provinciale, semble la meilleure façon pour obtenir gain de cause, c 'est à dire, des « territoires » officiels afin d’y installer divers habitats légers, ceci, sans avoir à devenir propriétaire terrien.
Une fois organisés, ces groupes auraient à démarcher les communes dans lesquelles souhaitent s’installer, leurs membres.
Un démarchage facilité par l’exemple existant à ce jour (par exemple , Tintigny; Un dossier , adapté à la commune visée serait alors introduit auprès de l 'autorité locale compétente , et suivi par ses introducteurs.
Reste aux groupes locaux, ainsi formés ,à promouvoir chez leurs décideurs locaux , ce type de « location » de terrain ,inspiré par le modèle du « community land trust ».
Les arguments pour se faire sont innombrables, allant de l 'équité en matière de logement ,à la quasi nullité de l 'empreinte écologique de ce mode d 'habitat.
Le cas de Tintigny est particulier en ce que le principal instigateur en est le bourgmestre lui-même (de la même famille politique que celle ayant défendu la loi sur l’habitat léger).
Rien , dés lors, n’empêche des groupes citoyens défendant l 'habitat léger, de « militer » localement pour accéder à ce type d’arrangement officiel dans les communes que ceux-ci visent .
[Comité Liégeois de Défense de l 'Habitat Léger (C.L.D.H.L)](Comité Liégeois de Défense de l 'Habitat Léger (C.L.D.H.L) | Facebook?